
Selon la Banque Mondiale, le monde a enregistré 250 millions de migrants en 2017. Le chiffre est effrayant. Mais au lieu de s’attarder sur l’impact de ce flux migratoire sur le pays d’accueil et les retombées sur le pays de départ, il serait intéressant d’analyser le phénomène sur le plan de l’incidence sur l’avenir des pays de départ.
Avant tout, quelles sont les causes des migrations ? La Banque Mondiale en a identifiée quatre principales causes : le rêve d’une vie meilleure, la quête d’une éducation de qualité, la possibilité d’emplois décents et l’accès aux soins de santé de meilleure qualité.
Selon la Banque Mondiale, « nous devons admettre qu’une émigration persistante est en général le symptôme, et non la cause, d’un problème sous-jacent. »
Il est donc question pour les gouvernements devraient prioritairement s’attaquer à l’épineux problème de la gouvernance, à la consolidation des institutions, proposer des salaires plus attractifs, adopter l’assurance maladie pour tous, « enrichir et améliorer l’offre de formation dans l’enseignement supérieur » et professionnelle, renforcer la qualité des services publics.
Par ailleurs, il serait nécessaire de « de lutter contre la discrimination à l’égard des femmes sur le marché du travail ». Parce que le taux de migration des femmes est en constante croissance, notamment pour les femmes diplômées dans les soins de santé, l’éducation.
L’un des plus grands défis des gouvernements est d’éduquer les populations contre l’émigration, en leur offrant une qualité de vie décente. Celle-ci repose sur des emplois décents, des salaires attractifs et des perspectives de développement professionnel et personnel évidentes.
« Parallèlement, le développement du secteur privé et la création d’emplois doivent s’accompagner de réformes du secteur public, sans lesquelles les personnes hautement qualifiées continueront à émigrer. »
Avec blogs.worldbank.org / Photo d’illustration: MOMOKANA