
Selon un communiqué de La Fondation L’Oréal et l’UNESCO, 3 jeunes scientifiques camerounaise sont lauréates du 14e Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne L’Oréal – UNESCO Pour les Femmes et la Science.
Le 14e 14e Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne L’Oréal – UNESCO pour les Femmes et la Science a rendu son verdict
• Fanta Sabina Adeline YADANG, post-doctorante en neurosciences – « Explorer des solutions médicinales pour les maladies neurodégénératives » – Cameroun.
• Hadidjatou DAIROU, doctorante en physiologie cellulaire – « Traiter les maladies cardiovasculaires grâce au pouvoir des plantes indigènes » – Cameroun.
• Lydie MESSADO KAMGA, doctorante en écologie – « Préserver les orchidées dans les forêts tropicales camerounaises » – Cameroun.
Ces femmes ont été sélectionnées parmi 632 candidatures pour la qualité et la portée de leurs travaux scientifiques par un jury de 10 membres présidé par le Professeur Aggrey Ambali, Directeur de la Coopération Technique et du Financement des Programmes à l’Agence de Développement de l’Union Africaine, AUDA-NEPAD.
«Le Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science récompense et soutient les femmes scientifiques africaines pour la qualité de leur recherche scientifique. »
Pour sa 14ème édition, 25 doctorantes et 5 chercheuses post-doctorantes retenus ont été récompensées lors de la cérémonie annuelle qui s’est tenue le 9 novembre à Kasane, au Botswana, en présence de son Excellence Monsieur Mokgweetsi Masisi, Président du Botswana.
Selon l’OREAL – UNESCO, «les femmes scientifiques une chance pour le continent africain et le monde entier.» Elles ne représentent que 2,5 % des chercheurs dans le monde.
Outre les camerounaises, plusieurs autres jeunes scientifiques ont été célébrées.
Afrique australes
• Bhamini SREEKEESSOON, doctorante en génie électrique et électronique – « Alimenter l’avenir de l’île Maurice grâce à l’énergie marémotrice » – Île Maurice.
• Bonolo Bonita PHINIUS, doctorante en maladies infectieuses – « Mettre en lumière les méthodes de lutter contre l’hépatite B au Botswana » – Botswana.
• Constance CHINGWARU, doctorante en biotechnologie – « Créer des biopesticides à partir de plantes locales pour protéger le maïs » – Zimbabwe.
• Felicidade NIQUICE, doctorante en sécurité et santé au travail – « Promouvoir la santé et la sécurité dans les hôpitaux du Mozambique » – Mozambique.
• Maria Nelago KANYAMA, doctorante en intelligence artificielle – « Exploiter l’intelligence artificielle pour lutter contre le manque d’eau » – Namibie.
• Mesha MBISANA, doctorante en chimie analytique – « Améliorer la sécurité alimentaire pour une meilleure santé en Afrique » – Botswana.
• Nthabeleng HLAPISI, doctorante en chimie pharmaceutique – Développer des photothérapies innovantes pour traiter le cancer” – Lesotho.
Afrique Orientale
• Cheryl KERAMAI, doctorante en santé publique et environnementale – « Etudier l’impact de la régulation du sucre sur la tuberculose » – Kenya.
• Devotha Godfrey NYAMBO, post-doctorante en sciences de I’ingénieur et en technologie – « Prévenir les maladies infectieuses du bétail avec l’apprentissage automatique » – République-Unie de Tanzanie.
• Esther UWIMAANA, doctorante en biologie moléculaire – « Développer un vaccin contre la tuberculose » – Uganda.
• Faith NJERU, doctorante en sécurité alimentaire et agroalimentaire – « Inventer de nouvelles méthodes de diagnostic pour défendre les cultures de maïs au Kenya » – Kenya.
• Grace UMUTESI, doctorante en sciences de l’implémentation – « Défendre la santé des femmes en améliorant la vaccination contre le HPV » – Kenya.
• Hemen Tesfaye Gelaw, doctorante en microbiologie – « Lutter contre la résistance microbienne dans les circuits d’approvisionnement alimentaire » – Éthiopie.
• Mwende Mbilo, doctorante en physique de la matière condensée – « Innover pour améliorer les solutions d’énergie solaire au Kenya » – Kenya.
• Naelijwa Mshanga, doctorante en nutrition et diététique – « Promouvoir une meilleure nutrition chez les femmes et les enfants » – République-Unie de Tanzanie.
Afrique de l’Ouest
• Aderonke KOREDE, doctorante en biotechnologies agricole et alimentaire – « Explorer les bienfaits des ingrédients naturels pour la santé » – Nigeria.
• Bernice Konadu AGYEMAN, doctorante en sciences de l’environnement – « Améliorer la qualité de l’eau potable au Ghana » – Ghana.
• Dorcas Atibilla, doctorante en entomologie médicale – « Étudier le comportement des moustiques pour lutter contre le paludisme » – Ghana.
• Emma Edinam KPLOANYI, doctorante en épidémiologie – « Prendre des mesures stratégiques pour éliminer l’hépatite B et l’hépatite C au Ghana et ailleurs » – Ghana.
• Fatou Lo NIANG, doctorante en intelligence artificielle – « Utiliser l’apprentissage automatique dans la lutte contre les pathologies cardiovasculaires en Afrique » – Sénégal.
• Ini ADINYA, post-doctorante en mathématiques appliquées – « S’appuyer sur les mathématiques pour optimiser les investissements » – Nigeria.
• Jedidah JACOB AKAWU, doctorante en biologie de la conservation – « Agir pour la préservation des plantes et des pollinisateurs de la savane nigériane » – Nigeria.
• Kafayath Ariounke FABIYI, doctorante en bactériologie et virologie – « Tirer parti de la génomique pour lutter contre la résistance bactérienne » – Bénin.
• Mary AMOAKO (née ADJEPONG), post-doctorante en nutrition et diététique – « Explorer l’impact de la nutrition sur les malformations congénitales » – Ghana.
• Pamela Borges, post-doctorante en oncologie – « Faire avancer la recherche sur le cancer du sein grâce à la recherche génétique » – Cabo Verde.
• Rahimat Oyiza YAKUBU, doctorante en génie électrique et électronique – « Faire progresser l’énergie propre dans les universités et les hôpitaux du Nigeria » – Ghana.
• Temitope ABIOLA, doctorante en biochimie –
« Utiliser l’ingénierie métabolique pour améliorer l’efficacité du biodiesel » – Nigeria.
Les 30 jeunes et talentueuses chercheuses font la fierté de 17 pays d’Afrique, dont Cape Vert et le Lesotho dont les candidates participent pour la première fois. Elles sont « porteuses d’espoir et de solutions innovantes pour le continent africain », elles qui relèvent des défis majeurs « Grâce à des approches inédites », en vue de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie en Afrique et dans le monde.
Augustin Roger MOMOKANA