
La nécessité de limiter les émissions de CO2 en plantant davantage d’arbres s’impose à notre société contemporaine victime d’une industrialisation à outrance avec la surconsommation des produits manufacturés qui va avec.
De Dschang où je réside, le mois de juin m’a paru très chaud. Il m’est arrivé de dormir des nuits entières sans mettre ne serait-ce que le drap. « Tu crois me le dire, mon frère. Il fait excessivement chaud ce derniers temps. Ce n’est pas le même Dschang.»,. Il s’agit d’un record de concentrations des gaz à effet de serre.
Cette sensation de André NGUEKENG, un lecteur assidu de Sinotables est venue confirmer, pour ceux qui en doutaient encore, que le combat contre le réchauffement climatique est une réalité mondiale, le département de la Menoua compris, et interpelle donc un combat chacun de nous. Etant donné que 60% des gaz à effet de serre est d’origine humaine.
Selon Chris HEWITT, Directeur des services climatologiques de l’Organisation mondiale de la météo (OMM), « La chaleur exceptionnelle de juin et de début juillet s’est produite au début du développement d’El Niño, qui devrait encore alimenter la chaleur à la fois sur terre et dans les océans et conduire à des températures plus extrêmes et à des vagues de chaleur marines ».
Lorsque nous disons cela, nous nous posons la question sur la responsabilité de l’homme face à la hausse de la température. Il faut s’engager dans les combats pour la protection de l’environnement, même si la plus grande part de responsabilité.
L’urgence est appelée car l’OMM annonce « (…) des niveaux records de gaz à effet de serre qui piègent la chaleur dans l’atmosphère. Des vagues de chaleur extrêmes, des sécheresses et des inondations dévastatrices » sur des millions de personnes.
Des actions durables que l’on pourrait mener en faveur du climat, peu importe où l’on se trouve aux quatre coins de la terre sont, entre autres, le planting d’arbres, la lutte contre la pollution par gaz à effet de serre, le lutte contre les feux de brousse et les incendies de forêts, la rééducation et le contrôle de la consommation des emballages plastiques, le gaspillage de l’eau, la destructions des écosystèmes, l’exploitation anarchique des ressources fauniques.
Que ce soit les ménages, les industries, les activités agricoles, tous doivent prendre en compte les menaces qui pèsent sur le climat. Réduire au maximum leurs émission de CO2 par la production des énergies de substitution, la gestion responsable des déchets organiques, la rationalisation de l’exploitation des sols agricoles, le reboisement des sols miniers et des versants, la préservation de la biodiversité faunique et marine.
Augustin Roger MOMOKANA